Ampus, village du Var
- Appuyé aux contreforts du Verdon,
à 600 m d'altitude,
Ampus, village provençal du Xéme siècle,
domine la dracénie et la Méditerranée.
- Inscrit à l'inventaire des sites,
la commune bénéficie d'un environnement exceptionnel.
De tous temps, l'activité des hommes a su se développer à Ampus,
et le village entretient encore ses productions agricoles :
céréales, élevage, oliveraies, apiculture.
Aujourd'hui, de nombreux artistes, peintres, sculpteurs et céramistes, y ont trouvé leurs muses.
- Le village propose deux promenades, découvertes originales :
- Le chemin de l'eau,
qui met en exergue l'utilisation du canal de Frontignon
vieux de 500 ans.
vieux de 500 ans.
- Le chemin de croix, circuit mystique, de 14 stations,
sur le site de l'ancien château.
sur le site de l'ancien château.
- Ces deux itinéraires parcourent le vieux village et mènent
à des points de vue remarquables sur les environs.
à des points de vue remarquables sur les environs.
- La Provence est réputée pour la beauté de ses poteries,
faïences et carrelages.
faïences et carrelages.
Les 14 stations du chemin de croix d'Ampus,
incrustées dans le rocher et émaillées,
répondent à cette tradition.
L'esprit contemporain de ces représentations est étonnant.
Installé à l'emplacement de l'ancien château seigneurial,
le chemin de croix réalisé par Geoff Hindry,
ponctuera votre découverte du village d'Ampus,
en vous conduisant à un splendide point de vue.
Comme dans toute la Provence, "l'aigo es d'or" "ici l'eau est d'or".Ampus vous propose une promenade, le long d'un circuit de l'eau, nouvellement aménagé.
Du haut de ses 5 siècles de bons et loyaux services, le canal de Frontignon rappelle, son rôle essentiel dans la vie des ampusians.
Ancien moulin, tournaou, lavoirs, aqueduc, fontaines,
et puits se découvrent lors de cette visite.
Le "tournaou" est un exemple rare,
d'appareil utilisé pour aiguiser les outils domestiques et agricoles des villageois. Il fonctionne lui aussi grâce à la force de l'eau.
Et sa meule d'origine a été conservée.
- Sereine et conviviale,
la vie à Ampus est aussi festive,
une grande partie de l'année :
la balade gourmande du mois de juin attire de nombreux convives,
tout comme le grand aïoli du mois d'août, ainsi que la foire artisanale,
et la fête du Plan.
Ampus s'est bâti sur le tracé d'une voie romaine reliant Fréjus à Riez,
mais le plan de Canjuers est habité depuis la nuit des temps.
Le dolmen de Marencq, encore bien visible,
atteste de la présence d'une communauté,
depuis plus de 4000 ans.
- Dans les collines, par delà les restanques,
et autres calades, les traces de nos ancêtres,
ligures et plus récemment celles des bergers,
se lisent dans les constructions de pierre sèches,
comme les bories ou les apiers, avec le mur des abeilles.
- Un seigneur, deux châteaux et la république...
- Maintenant couronnée par une futaie,
de chênes et de cèdres,
la butte du village est au moyen-âge,
dominée par un château seigneurial.
Les heures sombres des guerres de religions,
modifient de façon définitive l'aspect du lieu.
En 1590, le Duc d'Epernon, alors Gouverneur de Provence,
rase le château féodal en représailles d'affrontements sanglants entre les "ligueurs", conduits par le seigneur local et les royalistes.
Le château détruit, la famille seigneuriale descend vivre au village,
et habite le "château neuf".
En 1791, pendant la révolution française,
celui-ci est vendu pour abriter la maison commune.
Au début du XIXéme siècle, la vente d'une partie de ce bien,
permet la création d'une fontaine, sur la place publique,
et d'un pont sur la rivière.
Aujourd'hui, la maison commune, devenue mairie
et la fontaine sont toujours là, pour rappeler quelques unes des histoires,
de la communauté d'Ampus.
- L'église Saint Michel et le curé bâtisseur...
Cet édifice du XIéme siècle,
possède la pure simplicité du style roman.
D'allure massive à l'exrérieur,
l'intérieur révèle voûtes de plein cintre, collatéraux et abside en cul de four.
Une statue en bois peint du XVIéme siècle,
représente son Saint patron terrassant le dragon.
Pour les amoureux des traditions,
une charmante crèche provençale y est installée.
Curé d'Ampus mais aussi tailleur de pierres,
Adonis Volpato passa 20 années,
au chevet de son église.
Son travail est une fierté pour tout le village.
Par deux fois, il fut lauréat,
du concours des chefs d'oeuvre en péril.
Voir aussi,
le Dolmen, la Chapelle Notre Dame Spéluque
Une nature généreuse et préservée...
La géologie des plans calcaires de Provence,
et l'altitude moyenne de 600 m,
donnent au village d'Ampus,
un territoire d'une grande diversité.
Les forêts, les prés et les champs cultivés,
sont visibles dès l'arrivée au village.
Parfois des troupeaux de moutons,
nous rappellent qu'ici la transhumance,
se pratique de façon traditionnelle,
de juin à septembre.
Sur toute la commune, la richesse de la végétation,
permet d'abriter de nombreuses espèces animales,
dont les hirondelles des rochers,
et les aigles royaux.
L'imposant massif forestier,
rassemble plusieurs essences d'arbres.
Les pins d'alep couvrent les adrets des plateaux,
alors que les pins sylvestres préfèrent, les vallons plus frais,
les chênes verts s'installent dans les garrigues, avec genêts et cistes,
les chênes blancs sous lesquels est "cavée", la célèbre "rabasse",
Une curiosité la roche aiguille...
Dressée à une enjambée du village,
cette impressionnante masse de pierre,
semble vouloir accrocher le ciel.
Cette colonne calcaire,
témoigne de l'activité géologique,
et de l'érosion qui ont façonné,
les territoires du Haut-Var.
La route de la truffe noire,
passe par Ampus.
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mais le plan de Canjuers est habité depuis la nuit des temps.
Le dolmen de Marencq, encore bien visible,
atteste de la présence d'une communauté,
depuis plus de 4000 ans.
- Dans les collines, par delà les restanques,
et autres calades, les traces de nos ancêtres,
ligures et plus récemment celles des bergers,
se lisent dans les constructions de pierre sèches,
comme les bories ou les apiers, avec le mur des abeilles.
- Un seigneur, deux châteaux et la république...
- Maintenant couronnée par une futaie,
de chênes et de cèdres,
la butte du village est au moyen-âge,
dominée par un château seigneurial.
Les heures sombres des guerres de religions,
modifient de façon définitive l'aspect du lieu.
En 1590, le Duc d'Epernon, alors Gouverneur de Provence,
rase le château féodal en représailles d'affrontements sanglants entre les "ligueurs", conduits par le seigneur local et les royalistes.
Le château détruit, la famille seigneuriale descend vivre au village,
et habite le "château neuf".
En 1791, pendant la révolution française,
celui-ci est vendu pour abriter la maison commune.
Au début du XIXéme siècle, la vente d'une partie de ce bien,
permet la création d'une fontaine, sur la place publique,
et d'un pont sur la rivière.
Aujourd'hui, la maison commune, devenue mairie
et la fontaine sont toujours là, pour rappeler quelques unes des histoires,
de la communauté d'Ampus.
- L'église Saint Michel et le curé bâtisseur...
Cet édifice du XIéme siècle,
possède la pure simplicité du style roman.
D'allure massive à l'exrérieur,
l'intérieur révèle voûtes de plein cintre, collatéraux et abside en cul de four.
Une statue en bois peint du XVIéme siècle,
représente son Saint patron terrassant le dragon.
Pour les amoureux des traditions,
une charmante crèche provençale y est installée.
Curé d'Ampus mais aussi tailleur de pierres,
Adonis Volpato passa 20 années,
au chevet de son église.
Son travail est une fierté pour tout le village.
Par deux fois, il fut lauréat,
du concours des chefs d'oeuvre en péril.
Voir aussi,
le Dolmen, la Chapelle Notre Dame Spéluque
Une nature généreuse et préservée...
La géologie des plans calcaires de Provence,
et l'altitude moyenne de 600 m,
donnent au village d'Ampus,
un territoire d'une grande diversité.
Les forêts, les prés et les champs cultivés,
sont visibles dès l'arrivée au village.
Parfois des troupeaux de moutons,
nous rappellent qu'ici la transhumance,
se pratique de façon traditionnelle,
de juin à septembre.
Sur toute la commune, la richesse de la végétation,
permet d'abriter de nombreuses espèces animales,
dont les hirondelles des rochers,
et les aigles royaux.
L'imposant massif forestier,
rassemble plusieurs essences d'arbres.
Les pins d'alep couvrent les adrets des plateaux,
alors que les pins sylvestres préfèrent, les vallons plus frais,
les chênes verts s'installent dans les garrigues, avec genêts et cistes,
les chênes blancs sous lesquels est "cavée", la célèbre "rabasse",
Une curiosité la roche aiguille...
Dressée à une enjambée du village,
cette impressionnante masse de pierre,
semble vouloir accrocher le ciel.
Cette colonne calcaire,
témoigne de l'activité géologique,
et de l'érosion qui ont façonné,
les territoires du Haut-Var.
La route de la truffe noire,
passe par Ampus.
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