Qui dit vrai :

Publié le par Franck

Au sujet de l'hélicoptère,

 

- Explications,

 

   

Désolé de préciser la description du laboratoire volant n°2,

qui a permis à M. E. Oehmichen de réaliser le km fermé en mai 1924,

guidé au sol par son équipe.

Appareil n °2 d’Oehmichen- Peugeot (Description faite par E. Oehmichen à la F.A.I.).

Moteur rotatif Rhône 180 CV. " Il comporte quatre grandes hélices principales.

( Deux de 7,6 m et deux de 6,4m) à axe vertical,

d’un système particulier à récupération,

et pour la manœuvrabilité cinq évolueurs :

hélices à axe vertical et à pas variables,

permettant d’incliner et de redresser l’appareil.

Ces évolueurs sont commandés par "un manche à balai",

analogue à celui des avions.

En outre, une hélice à pas variable à axe horizontal permet l’orientation de l’hélicoptère.

Deux hélices à axes horizontaux assurent son mouvement de translation ".

Un volant gyroscopique de 1,8 mètres de diamètre,

est entraîné par le moteur pour donner à son appareil,

la stabilité qui hantait son concepteur.

Stabilité non définie. multi-hélices (12 hélices).

La lecture d’un article intitulé « Les hélicoptères »,

dans L’Aérophile de janvier 1923,

permet de compléter ces informations pour comprendre,

le pilotage de l’appareil n°2. Les quatre grandes hélices principales,

sont montées sur des axes dont une partie conique sert de "cônes-moyeux",

équipés de roulements permettant d’absorber,

les efforts qu’elles subissent par des déplacements horizontaux.

"Cette précaution est indispensable pour un appareil destiné,

à la translation" La rotation du moteur et du gyroscope,

(jante rayonnée et entoilée de 1,8 m de diamètre),

produit un couple auquel sera opposée,

une ventilation produite par une hélice à axe horizontal.

Nous pouvons imaginer une croix de deux poutres,

l’une servant d’axe longitudinal à l’appareil.

Cette poutre axe dite de traction équipée,

à l’avant d’une des grandes hélices principales de 6,4m de diamètre,

reçoit un groupe de panneaux horizontaux "en conjugaison,

avec les panneaux de direction de l’hélice tractive,

ceci pour permettre les virages sur place".

Cette hélice tractive est à pas variable et son action,

est pilotée par une pédale située dans le poste de pilotage,

où nous trouvons également une autre pédale,

pour commander l’orientation des deux panneaux,

qui servent de gouvernail, et situés en arrière de l’hélice tractive,

qui par sa chasse donnera la direction.

La disposition pour le pilote d’agir du poste de pilotage,

sur un levier qui oriente les axes de rotations (brevet GB 201,896),

des cinq évolueurs qui d’après l’auteur dans L’Aérophile,

justifie leurs présences, seraient dû,

à la limitation de stabilité de forme du gyroscope.

Comment peut-on prétendre appeler un tel appareil, un hélicoptère ?

L’homme de l’art ne le peut pas s’il consulte,

la définition du mot hélicoptère (Ponton d’Amécourt 1863,

Larousse 1922 - 1940) Il ne le peut encore moins s’il lit l’article de J.P.James,

de Sciences et Voyages de 1922.

C’est impossible (Impossible n’est pas français),

si l’on travaille dans les milieux aéronautiques,

qui ont commandé au laboratoire Eiffel une étude d’essai,

sur 3 ans des voilures tournantes. Certainement un "Laboratoire aérien",

dira M. E. Oehmichen. Un livre de 1931 fait par le centralien Edmond Blanc,

dans la collection scientifique Moderne consacre,

un chapitre sur le laboratoire volant d’Oehmichen.

 

 

    Finalement le n°2 avec ses 12 hélices (et son giroscope),
qui n’avaient rien d’ailes d’oiseaux ou d’insectes n’était pas un hélicoptère.
Dans l’ouevre de M. Oehmichen il y a un Monohélicoptère,
(brevet Pescara en 1921) vers 1925.
Dans le texte de la conférence de M. J.P. Oehmichen (fils),
mis en ligne par M. Axel. " L’appareil pouvait donc être dirigé,
ce qui était impossible sur le modèle de Pescara.
Donc, tout était prêt, et l’appareil fut transporté vers le terrain d’Arbouans,
" C’est un mensonge choquant, j’ai trouvé la réponse,
dans l’Aérophile etc. Dans l’Aérophile de décembre 1923,
qui titre :"Pescara détenteur du Record de Durée en Hélicoptère",
. "Le 29 novembre, il accomplissait une série de vols,
d’une durée totale de 16 min 46 s......Aux cours de ses vols,
M. Pescara réussissait des virages corrects,
des lignes droites et des stationnements au point fixe.
Dans l’Aérophile de janvier 1924 qui titre "Pescara vole 10 minutes",
Le 16 janvier, le vol dure 8 min 13s pour 1,1 km.
Le 29 janvier 10 min 10 s.
Rien n’est plus beau que la grandeur nécessaire"
   
-  La description de l’appareil n°2 est très incomplète.
Il y avait 12 hélices. Elles étaient groupées selon les directions à suivre.
Le pilotage était plus délicat que les hélicoptères Pescara,
qui disposaient d ‘un manche à balai selon le brevet,
FR n°553. 304 déposé en Espagne le 12 avril 1921.
-  Le brevet « Monohélicoptère » FR 552055 publié le 23 avril 1923,
déposé en Espagne le 12 avril 1921 ne peut être méconnu,
de M. Oehmichen qui fabriqua en 1925 un appareil de ce type
-  La F.A.I. a enregistré le 17 avril 1924 pour M. E. Oehmichen,
un record de distance en ligne droite de 525 m.
Le lendemain mon Père faisait passer le record à 725 m.
Il fallut attendre le 10 octobre 1930 pour qu’un Italien fasse 1078 m.
Certains ont annoncé qu’Oehmichen avait battu,
sur le poteau R. Pateras Pescara en exécutant un km fermé.
Pour faire un km fermé, on ne peut faire que des lignes droites,
de moins du ½ km (500 m)
-  Le conférencier fils de M.Oehmichen affirme,
« L’appareil pouvait donc être dirigé,
ce qui était impossible sur le modèle de Pescara. » Est-ce une plaisanterie ?
-  A partir de quels éléments scientifiques et techniques se base-t-il ?
-  Les voilures tournantes n’ont rien à voir avec les oiseaux et les insectes que j’ai observés.
A ma connaissance, ils battent de l’aile.
Certains pionniers ont essayé sur leurs appareils,
de faire faire des mouvements d’ailes.
Justifier la présence d’un ballon pour stabiliser un hélicoptère,
parce que les ailes engendre un ballon d’air autour d’elle,
est une solution qui n’a pas été retenu jusqu’à présent.
Il faudra trouver un autre nom qu’hélicoptère,
pour caractériser un engin qui copie les insectes
1er septembre 2008, par Bioris
   

Il n’est pas réellemnt utile de départager PESCARA et OEHMICHEN, i

ls sont tout deux les fondements des idées qui ont permis,

aux suivant de construire des hélicoptères modernes.

Et ils ont tout deux volé "pour vrai" (et non pas comme le saut de puce de Cornu en 1907),

en 1924 au mois d’Avril pour le Marquis De PESCARA,

et en Mai pour Etienne OEHMICHEN.

Mais il faut tout de même rappeler que les birotors de PASCARA,

étaient dotés de toutes les commandes des hélicoptères modernes :*

Le Pas variable (monter descendre), Le Pas cyclique (pour les directions).

-  Les Birotors Pescara ont été les premiers hélicoptères modernes (et volant) en 1924.

Cela ne peut être nié.

-  Mais PESCARA et OEHMICHEN ont tout deux volé en 1924,

à bord d’engins qui ne volaient qu’à l’aide d’hélices (sans ailes).

Ils resteront tout deux les pionniers de la voilure tournante.

 

 

    Merci M. l’inconnu DEUS. Je ne prétends pas refaire le cours de l’histoire,
mais faire évoluer les livres de raconteurs d’histoires,
pour que chacun ait sa place avec son oeuvre.
J’espére contribuer uniquement à cela en n’inventant pas des poteaux irréels.
Pour être documenté, il suffit de le vouloir. Cordialement
29 août 2008, par Deus
    La discussion s’arrete ici pour moi.
Je vois que vous etes bien documenté et je vous félicite pour votre entrain.
Je trouve toutefois ce débat un peu stérile;
parce que on ne changera rien au passé.
Si vous pensez que c’est votre pere le pionnier majeur de l’hélicoptere, libre à vous.
Ca ne changera pas la face du monde ni ce que nous lisons tous dans les livres d’histoire.
   

J’espére que le but des articles est d’informer correctement.

Dans le Larousse, celui de 1922. Nous trouvons la définition du mot Gyroplane ;n;m

Type d’appareil imaginé en 1907 par L. Breguet et Richet,

et dans lequel des hélices inclinées jouent,

le double rôle de sustentateurs et de propulseurs.

Le Gyroplane de 1907 était un quadrirotor.

Le n°2 de M. E. Oehmichen ayant effectué le KM bouclé,

serait donc un Gyroplane ayant des hélices supplémentaires,

pour aider l’appareil à suivre certaines diresctions,

les quatres hélices malgrés leurs dyssimétries,

par construction ne suffissaient pas. Cordialement

 

 

   

La célébrité n’empêche pas de rendre à César ce qui lui appartient.

Aujourd’hui, Il est temps de démontrer ce que l’on affirme,

en s’appuyant sur des réalités documentaires.

Ce que j’essaye de faire pour mon Père et son environnement,

en pratiquant les règles de l’art de l’ingénieur.

Bravo pour le kilomètre fait avec un gyroplane.

Le record du monde du 18 avril 1924 a été gravé,

sur une médaille de l’Aéroclub de France.

Voir le n°108 de la revue Aérofrance.

Si vous voulez voir l’hélicoptére pur coaxial Pescara2R de mon Père,

il est exposé au musée de l’air et de l’espace du Bourget.

Sa méthode rationnelle d’essais de ses appareils,

de nombreuses heures pendant de nombreux jours,

ne m’a pas permis de conclure qu’il était un fou volant.

Je n’ai pas vu dans le ciel beaucoup de quadrirotor et d’hélicostat,

par contre les coaxiaux sont en Russie et les monohélicoptères,

sont foule (voir le brevet Pescara 4ans avant M.Oehmichen).

mon site :www.patera-pescara.net

28 août 2008, par Deus
    Le but de cet article est de faire connaitre les différents pionniers de l’hélicoptere,
et non de s’approprier les brevets et les idées.
L’idée d’origine revient à Léonard de Vinci... Il n’en demeure que meme,
si les idées et avancées techninques peuvent etre discutées,
quant à leur réalisation premiere,
Etienne Oehmichen a réalisé le premier un tour en circuit fermé de 1 Km,
à Montbélliard en 1924 sur une machine de sa conception.

 

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Publié dans Inventions

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