Tino Rossi

Publié le par Franck

Tino Rossi
Tino Rossi
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Nom Constantin Rossi
Naissance 29 avril 1907
Ajaccio, France France
Décès 26 septembre 1983 (76 ans)
Neuilly-sur-Seine, France France
Profession(s) Chanteur
Acteur
Instrument(s) Guitare
Années actives 1933 - 1982

Tino Rossi (de son vrai nom Constantin Rossi, né le 29 avril 1907 à Ajaccio - décédé le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine) était un chanteur et acteur français. Il a vendu environ 300 millions de disques.


Les premières années - Les débuts 

Tino Rossi nait à Ajaccio, en Corse, au 43 rue Fesch. Son père Laurent est tailleur. Sa mère Eugénie se consacre à sa famille : Tino a trois frères et quatre sœurs. Dans sa jeunesse, Tino aime chanter et tous ceux qui l'entourent lui reconnaissent une belle voix. À 20 ans Tino rencontre Annie, jeune violoniste venue jouer à Ajaccio. Il en tombe amoureux et part avec elle sur la Côte d'azur. Ils ont une petite fille prénommée Pierrette. Mais Tino a du mal à trouver un travail et le mariage ne tient pas.

Il retourne à Ajaccio et trouve un emploi au Casino comme changeur. Il y travaille quelques temps, mais un incendie détruit l'établissement. Aussi il repart cette fois à Marseille, où il trouve différents petits boulots qui paient peu. Le soir il chante pour ses amis, et rencontre un tourneur : Petit Louis, qui le produit sur de petites scènes, où Tino rencontre un certain succès auprès de la gent féminine.

A Marseille, Rue St Ferreol, l'attention de Tino est attirée par une pancarte sur la devanture d'un magasin "Enregistrez votre voix pour 5 francs". Tino enregistre ainsi son premier disque qu'il destine à sa mère (comme le fera plus tard un autre grand artiste : Elvis Presley). Un représentant de la maison de disques Parlophone, présent dans le magasin, l'entend et l'invite à Paris pour de premiers enregistrements.

De retour à Marseille, Tino chantera à l'Alcazar et au Théâtre des Variétés.

Les premiers succès 

Son contrat avec Columbia

C'est au tour de la maison de disques Columbia de s'intéresser à Tino. Après signature d'un contrat, Il enregistre notamment « la Sérénade de Toselli », « j’ai rêvé d'une étoile«, « la ballade du roi d’Ys » et une chanson qui va devenir son premier tube « Le tango de Marie Lou » .

Le succès des premiers enregistrements est prometteur, un courrier abondant commence à arriver chez Columbia. La maison de disques comprend qu'elle tient là un poulain intéressant, et intègre Tino dans des tournées où il va rencontrer de grands artistes de l'époque comme Lucienne Boyer, Damia, Pills et Tabet, Mireille, Jean Sablon. Il fera aussi la connaissance de la milliardaire excentrique que l'on nommait la Môme Moineau.

Tino ne quittera jamais sa maison de disques (devenue plus tard Pathé Marconi)

Le triomphe au music-hall 

Sa carrière prend une dimension essentielle au music-hall : En 1934, Il se produit à l’ABC, où le public est rapidement sous le charme. Il est ensuite embauché au Casino de Paris, pour la revue "Parade de France", consacrée aux folklores des provinces régionales. Il y représente un chanteur corse. Il obtient un extraordinaire triomphe à la première de la revue, après avoir chanté deux chansons que Vincent Scotto vient de créer pour lui. Les deux hommes travailleront sur bien d'autres chansons jusqu'à la mort de Vincent Scotto.

En 1936, il remontera sur la scène du Casino de Paris pour le spectacle "Tout Paris chante", mais cette fois, c'est lui la tête d'affiche.

Parallèlement, il enregistre de plus en plus de disques et on entend de plus en plus souvent sa voix sur les ondes. Il vend un demi million d'exemplaires de la chanson "Adieu Hawaï". C'est un record, car dans les années 1930, l'industrie du disque commence à peine à exister, et que la radio n'est pas encore présente dans l'ensemble des foyers français . Elle donne aux artistes une audience qu'ils n'avaient pas jusque là, avec ce que cela représente sur les ventes de disques. Dans le cas de Tino Rossi, sa voix est en permanence sur les ondes, et ses disques s'arrachent.

Sa réussite tient aussi à son physique de jeune premier. Il est en effet très vite sollicité sur les plateaux de cinéma.

La carrière au cinéma 

En 1936, il tourne dans "Marinella" un film écrit tout exprès pour lui. Grâce aux films chantants, le public peut découvrir le visage des grands chanteurs d'alors. Le film est un triomphe. Les chanson qu'il y interprète sont d'importants succès que tout le monde fredonne.

Il tourne l'année d’après dans "Naples au baiser de feu" avec pour partenaires les grandes vedettes féminines du moment  : Viviane Romance et Mireille Balin.

La Chanson "Vieni Vieni" 1ère en Amérique 28 semaines d'affilée

Tino vit une histoire d'amour avec Mireille Balin, et tous les journaux de l'époque, qui ne parlent que de lui, ne perdent aucune occasion pour relater la vie du couple.

En 1938, c'est le cinéma hollywoodien qui s'intéresse aussi bien à Tino Rossi qu'à Mireille Balin. Elle part la première pour les USA, puis Tino la rejoint. C'est que son succès est devenu international : On s’arrache ses disques dans tous les pays. En Amérique, la radio passe ses chansons sans arrêt, et il donne quelques récitals. Sa chanson " Vieni Vieni" est classée première dans les plus grands hits parades américains, 28 semaines d'affilée. Le maire de New-York de l'époque (La Guardia) donne son nom à l'un des quais de New-York. Mais Tino ne se plait pas aux U.S.A. Il veut retrouver la France et il finit par refuser les offres faites par Hollywood. Mireille Balin fait de même, pour les mêmes raisons.

Tino poursuit sa tournée au Canada où il reçoit un accueil délirant. À l'époque, la tinomania est puissante, et dans les gares où son train passe, la foule se masse rien que pour essayer de l’apercevoir à sa fenêtre.

Il rentre en France et joue dans plusieurs films. Son physique de latin lover et son incomparable voix font merveille. En 1941, c'est "Fièvres" de Jean Delannoy. C'est cette année-là que Mistinguett lui présente Lilia Vetti, qui deviendra la femme de sa vie. Il l'épouse en 1947, au grand dam de ses nombreuses admiratrices. La même année, c'est la naissance de leur fils Laurent.

Il ressort de la presse de l'époque que les films de Tino Rossi ont battu chaque fois des records d'entrée.

Son effet sur le public et en particulier sur les femmes

Vincent Scotto rappelle dans ses souvenirs cet extraordinaire effet : « Les femmes s’approchaient de lui avec une telle férocité que si je n’étais pas collé à lui pour monter en voiture, si dans la bousculade je me laissais distancer de quelques mètres, il me fallait renoncer à lui, et la voiture partait sans moi. Les femmes étaient avides de le voir de près, certaines se seraient laissées piétiner plutôt que de céder leur place…"

la vente de ses disques s'accélère encore

Car Tino Rossi est devenue une idole, la première dans l'histoire de la chanson française. Les femmes deviennent hystériques dès qu'elles l'aperçoivent, crient, s'agrippent à lui et lui arrachent ses vêtements, et lui envoient toutes sortes de lettres enflammées.

Scotto évoque également « cette montée rapide, cette ascension vertigineuse»… « Ses disques ont été achetés dans le monde entier. On vendait généralement quatre-vingt mille disques par mois de Tino, alors que le chiffre de vente du meilleur artiste qui venait après lui était de trois cents pour le même temps. »

Petit Papa Noël vaut à Tino Rossi d'être le premier chanteur français à recevoir un disque d'or . Il vend 30 millions de singles.

Puis éclate la Seconde Guerre mondiale. Les enregistrements se font au ralenti, mais la carrière sur les plateaux de cinéma se poursuit. En parallèle, durant l'Occupation, Tino Rossi mène une carrière active sur Radio-Paris, comme le rappelle l'historien américain Frederic Spotts dans son livre The Shameful Peace (Éditions Yale University Press, ISBN 9780300132908); Spotts y cite Jean Guéhenno et son "Journal des Années Noires": "C'est Tino Rossi du matin au soir. Il vocalise sur Travail, Famille, Patrie, Collaboration. Il dit "Maréchal" comme il dirait "mon amour"". Cette activité vaudra à Tino Rossi un court internement à la Libération.

Pierre Desproges ne manquera pas d'ailleurs de rappeler dans un de ses sketchs que Tino Rossi faisait des tours de chants pour les troupes d'occupation allemandes.

Il va de soi que ces propos n'engagent que leurs auteurs. Et il ne faut pas perdre de vue que des propos similaires ont été tenus à l'égard de tous les grands artistes français qui ont continué à exercer leur métier durant la guerre.

Cependant, lorsqu'on s'intéresse de manière précise et sérieuse à la vie de Tino Rossi, on apprend, notamment (et tous ses biographes, sur la base de faits précis le confirment), que durant la guerre Tino n'a rien eu à se reproché (il a - par exemple - effectué des tournées afin de chanter pour les prisonniers français, et à l'issue du court intnernement mentionné ci-dessus, il a été libéré, lavé de toute tâche, avec les excuses du Gouvernement).

Il n'est sans doute pas inutile de rappeler qu'il a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur en 1953, et qu'au fil des années, il a été élevé à la dignité d'Officier, puis de Commandeur.

En 1946, c'est avec Petit Papa Noël qu'il remporte un phénoménal succès. Il interprète pour la première fois cette chanson dans le film "Destins" de Richard Pottier.

Et ce succès ne se démentira jamais. Depuis en effet, c'est la chanson que parents et enfants chantent chaque année, au moment des fêtes de Noël. En 1949, C'est avec cette chanson que Tino Rossi devient le premier chanteur Français à recevoir un disque d'or. En 1983, l'année de sa mort, on annonçait le score exceptionnel de 30 millions d'exemplaires vendus. Score largement dépassé, car depuis 1983, il se vend 200 à 300 mille exemplaires de "Petit Papa Noël", par an.

L'année suivante il interprète le rôle du compositeur Franz Schubert dans "la Belle meunière" de Marcel Pagnol, aux côtés de Jacqueline Pagnol, et de Lilia Vetti.

Pendant toutes ces années, se multiplient les films, les tournées en France et à l‘étranger, les spectacles. Tino enregistre sans arrêt : Son répertoire commence à être impressionnant, d'autant qu'il peut tout chanter avec un égal succès, y compris des chants classiques.

Un nouveau genre : L'opérette 

Après le film "Tourments", Tino veut s'éloigner du cinéma, car il a un autre projet : l'opérette, qui sera une nouvelle étape dans sa carrière, avec une fois encore le triomphe au rendez-vous. En 1954, il accepte toutefois le rôle de gondolier que lui offre Sacha Guitry dans le film "Si Versailles m'était conté", qui regroupe tous les grands artistes de la chanson et du cinéma de l'époque.

Sa carrière dans l'opérette commence en 1955 avec "Méditerranée" au Théâtre du Châtelet. L’opérette se joue jusqu'en 1957, à guichets fermés.

Elle est suivie de "Naples au Baiser de feu" montée à Mogador, qui se joue également deux ans à guichets fermés, puis qui part en tournée dans toute la France et à l'étranger.

En 1963, c'est comme toujours le succès, cette fois à l'ABC, avec "le Temps des guitares".

En 1969, il recommence avec "le Marchand de soleil" de nouveau sur la scène de Mogador. Puis, ce sont de nouveau les tournées.

Mais Tino Rossi arrive à un âge, où il désire mieux profiter de sa famille et de sa propriété ajaccienne.

Par la suite, on ne le verra donc sur scène qu'à l'occasion de ses tournées annuelles, et de sa participation à de nombreux galas de bienfaisance.

Parallèlement, c'est la période où la télévision commence à faire partie intégrante de la vie des français. Tino est très souvent invité sur les plateaux de télévision dans de nombreuses émissions de variétés qui lui sont consacrées, et qui battent des records d'audience.

Ses 50 ans d'amour avec le public 

A 75 ans, Tino Rossi monte sur la scène du Casino de Paris pour fêter ses 50 ans de carrière et faire ses adieux. Pendant trois mois, la salle archi-pleine redouble d'applaudissements. Il y chante de nombreuses chansons chaque soir. Il vient tout juste de signer un nouveau contrat avec Pathé Marconi, lorsqu'on apprend son décès le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine.

Pendant 50 ans, les chansons de Tino Rossi ont accompagné le public, qui lui toujours assuré une égale popularité, le plébiscitant à chaque occasion. Il a principalement chanté l'amour. Sa voix a fait rêver plusieurs générations qui ont écouté et aimé ses chansons, cette voix qui a donné lieu à de nombreux qualificatifs : "roi des chanteurs de charme", "empereur de la romance", "d'Artagnan de la chanson"....

Malgré l'idolâtrie dont il a fait l'objet, Tino Rossi a su rester simple, respectueux des autres et de son public. Sa vie n'a donné prise à aucun scandale. C'était un bon mari et un bon père de famille. Il était également très fidèle à ses amis : Outre Vincent Scotto et Marcel Pagnol, avec qui il entretenait des liens privilégiés, il avait également beaucoup d'amitié pour d'autres grands artistes, qui la lui rendaient bien tels Maurice Chevalier, Édith Piaf, Fernandel, Charles Trenet, Georges Brassens, Christian Méry...

Grâce à ses disques anciens ou réédités, grâce également à internet, on peut retrouver plusieurs des chansons qu'il a interprétées pour le plus grand bonheur de ses fans, autant de succès qui enchantent toujours les moins jeunes et que découvrent les plus jeunes. Tino Rossi demeure ainsi une authentique super-star de la chanson française.

Cet immense artiste, aimable et souriant, a résisté à toutes les modes, toutes les vagues, grâce à son talent, sa popularité et les nuances si spécifiques de "sa voix de velours". .

Tino, qui est l'un des rares artistes français à pouvoir s'enorgueillir d'une aussi longue carrière, est éternel.

Tino Rossi, légende de la chanson française 

Tino Rossi a eu des obsèques nationales, qui se sont déroulées à Paris, en l'Église de la Madeleine. Puis son corps a été ramené en Corse, et il est enterré dans la Chapelle familiale du cimetière marin d' Ajaccio. Des visiteurs viennent s'y recueillir, par milliers, tous les ans.

Tino recordman Français de la vente de disques

Tino Rossi a enregistré près de 1200 chansons (ce qui aboutit à une discographie impressionnante) et il a vendu environ 400 millions de disques (à l'occasion du centenaire de sa naissance, certains journaux iront jusqu'à avancer le chiffre de 600 millions), ce qui en fait le Français qui a écoulé le plus de disques de tous les temps. Il est ainsi l'un des champions mondiaux de la vente de disques. "Petit Papa Noël" reste le single le mieux vendu en France.

Il a joué dans 28 films et dans 4 opérettes, a participé à des centaines d'émissions télévisées, a donné des milliers de galas en France et à l'étranger.

Tino Rossi a été fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1982. Parmi les faits de reconnaissance : Un boulevard et un quai Tino Rossi à Ajaccio, une place Tino Rossi à l'Ile Rousse, un square Tino Rossi à Paris, des rues Tino Rossi dans différentes villes, un timbre et une médaille à son effigie, frappée par la Monnaie de Paris, un Grand Prix du Disque, un grand Prix du Midem, plusieurs dizaines de disques d'or, de nombreux trophées et récompenses... !

Fervent catholique, sa vie privée fut irréprochable. Le succès ne lui est jamais monté à la tête. Il a su rester lui-même avec simplicité et il a également su gérer intelligemment son patrimoine.

Le vide causé par sa disparition n'a pas été comblé. Les anciennes générations continuent à acheter ses disques et la jeune génération le découvre avec admiration. Sur le net, on trouve divers blogs et pages web, permettant d'accéder à ses chansons, vidéos et biographies, y compris à l'étranger.

Jusqu'à la fin de sa vie, sa popularité est resté intacte, et il a été adulé et fêté.

Comme l'ont titré certains journaux, au moment de sa disparition "Il est entré vivant dans la légende de la chanson Française".

Et comme a pu le faire valoir Jean Cau : « Tino faisait partie des meubles et du souvenir national, Tino, notre Rossignol du siècle. Pour des millions de françaises, pour des millions de français… Tino fut le complice de leurs amours, le Cyrano roucoulant de leurs aveux, la source qui chantait lorsqu’ils dansaient, dans les guinguettes, joue contre joue ou qu'ils écoutaient, rêveurs, la voix montant du "phono"..."… »

Connu avec son numéro 46 (maxime).

Tino vu par quelques autres célébrités, de différents horizons 

« Qu’est-ce qui explique le succès - on peut même dire le triomphe - ininterrompu de Tino Rossi ? ….Personnellement, je le trouve très compréhensible : on ne discute pas une étoile. Elle brille, et puis c’est tout… » (Marcel Achard)

« Sans effort, et vivant comme il chante, il est monté du premier coup au premier rang. Combien de disques tournent chaque jour sur les électrophones, dans tous les pays du monde… Et comme il fait jour dans un hémisphère quand il fait nuit dans l'autre il est émouvant de penser que sa voix d’or… n’a jamais cessé de chanter. » (Marcel Pagnol)

« Chaque disque de Tino est une provision de rêves. Je ne me lasse pas de rêver avec lui » (Roland Dorgelès)

« Tino Rossi n’a pas eu de concurrent dans la chanson. Il participait déjà de son vivant à la mythologie de la chanson. Il appartient désormais à son histoire » (Jack Lang)

« …Tino Rossi fut toujours si présent parmi nous au cours de sa longue et si brillante carrière. Il appartenait à ce Paris qui ne cessa de lui rendre hommage et au prestige duquel il contribua » (Jacques Chirac)

« …La droiture, l’ingénuité, la dignité qu’il dégage, la manière si naturelle qu’il a eue de traverser l’Adoration populaire en font un être à part » (Maurice Chevalier)

« Je l’ai vu enregistrer un disque. Il m’a stupéfié en réussissant la première prise. D’habitude, il y en a cinq ou six. Avec lui, c’était parfait du premier coup » (Adamo)

« Je crois que Tino Rossi fait partie de toutes les époques. C’est le seul qui vendait, à part le chanteur américain Bing Crosby, 100.000 disques à chaque Noël. Il a marqué son époque. Il restera toujours présent. Il ne faut pas oublier que toutes les femmes étaient folles de lui » (Johnny Halliday)

« C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire de la chanson. Il a été une idole, avant le temps des idoles, le plus grand chanteur de son temps et il marquera le XXe siècle par sa voix et son regard de velours. Pour les femmes, il y a eu Valentino et Tino… » (Dalida)

« Quand j'ai appris la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules. » (Pierre Desproges)

Tino éternel

Aujourd'hui, ses disques se vendent toujours.

Au total, quel fabuleux palmarès, quelle carrière exceptionnelle ! La voix est incomparable : Elle a fait rêver et continuera à faire rêver bien des générations, car Tino Rossi est de tous les temps.

"La voix de Tino, c’est comme le mystère des diamants, on ne sait pas comment cette espèce de charbon arrive à devenir une chose aussi pure. Tino Rossi était un diamant inexplicable… Mais en dehors du mystère de la voix, il ne faut pas oublier l’interprétation qui était merveilleuse dans sa simplicité… et, en cela, il rejoignait les grands interprètes comme Bing Crosby" (Charles Aznavour) [[:Référence:Tino Rossi Collection n° 1 - Éditions F.Loufrani - Dépôt légal n° 934 - 4° trimestre 1983]]

Pour l'anniversaire des quarante ans de carrière de Tino : "Qui peut se prévaloir d’un palmarès pareil : Quarante ans de séduction… Et pas une réclamation. Il y a près d’un demi siècle qu’il tient le flambeau. Quelqu’un ramassera peut-être un jour le manche. Mais pas la flamme.." (Philippe Bouvard) [[:Référence:Tino Rossi par Emmanuel Bonini - Éditions du Rocher - Dépôt légal septembre 2003]]

"Sa voix de rêve a enchanté presque tous les cœurs du monde. Quel philtre mystérieux possède cette voix pour troubler ainsi quand il chante ! On est charmé et on l’écoute recueilli. Une chanson embellit la vie, Tino embellit tout ce qu’il chante." (Vincent Scotto) [[:Référence:Tino Rossi par Gérard Timbach - Éditions Delville - 1978 - Autre référence : La phrase de Scotto est gravée à l'avers de la Médaille à l'effigie de Tino Rossi, frappée par la Monnaie de Paris]]

"Immortel Tino Rossi !... Inoubliable Tino Rossi : Le temps passait, les rythmes changeaient, mais Tino restait, immuable, intouchable, sur son piédestal de gloire. La ferveur populaire, reconnaissante, a toujours su le préserver de l'oubli où tant d'autres sont tombés" (Télé-Poche - Hors série au no 920 - 4ème trimestre 1983)

 

 









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Publié dans Chanteurs - chanteuses

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