Relief
- Longueur : 14,6 kilomètres.
- Largeur : de 800 mètres entre Duingt et le Roc de Chère à 3 350 mètres entre Veyrier et Sévrier.
- Périmètre : 38 kilomètres.
- Altitude : 446,80 m en moyenne au Bout-du-Lac et 446,40 mètres en moyenne à Annecy (pente 0,0027 %).
- Volume : 1 124 5 millions de m³.
- Profondeur moyenne : 41,5 mètres.
- Profondeurs maximales : 82 mètres environ.
Hydrologie
- Temps de renouvellement : 4 années
- Température moyenne de l’eau : 6 °C en janvier et 22 °C en juillet.
- Alimentation : 7 ruisseaux et torrents principaux et la source du Biouboz.
- Épanchement dans le Thiou : 260 millions de m³ en année normale; 8 m³/s d’eau en période normale, mais 4 m³/s en étiage et 40 m³/s en crue.
- Évaporation : 15 millions de m³ en année normale.
- Captage : 10 millions de m³ sont annuellement captés via les stations de la Tour et de la Puya.
- Baisse du niveau : une sécheresse particulièrement longue a été la cause de plusieurs baisses du niveau du lac au cours de quelques années : en 1817 (chaleur soutenue sans pluie du 12 juin au 22 septembre), 1906, 1947 et 2003, (le niveau du lac baisse de 35 cm par rapport au niveau d’un été normal).
Environnement
Le lac d’Annecy est réputé pour sa propreté. C’est un des lacs les plus propres du monde. Un collecteur situé sous la route suivant le bord, récupère les eaux usées de toutes les communes, villages et hameaux du bassin versant pour les envoyer et les traiter dans une station d'épuration située dans la banlieue d'Annecy.
Faune
Avifaune
Cygne sur le bord du Lac d'Annecy
Foulque macroule aux débarcadères du Pâquier
On trouve : bruant des roseaux, cygne (il y a même eu, en 2002 et 2003, un rarissime cygne noir vers la réserve naturelle du Bout-du-lac), cormoran, fauvettes (rousserolle turdoïde, verderolle et effarvatte), foulque macroule, goéland, grèbe huppé, héron, mouette rieuse et râle d'eau. Plus rares, goéland cendré, gros-bec casse-noyaux, martin-pêcheur. Depuis 2009, on peut également remarquer un couple de canards blancs sur le Thiou: plus trapus que les colverts, il semblerait qu'il s'agisse de blancs de l'Allier adaptés à l'état sauvage. Ceux-ci compensent l'absence de canards de Barbarie qui avaient pu être aperçus les années précédentes.
Les canards, il en existe plusieurs espèces. Les plus nombreux sont les canards colvert, mais on trouve aussi, eider à duvet, fuligule milouin, fuligule morillon, harle bièvre, macreuse brune. Plus rares, canard chipeau, garrot à œil d'or, harelde boréale (les hivers très froids), nette rousse.
Parmi les espèces migratrices et autres qu'on trouve autour du lac on peut citer : alouette des champs, coucou, fauvette à tête noire, guêpier d'Europe, hirondelle, martinet alpin, martinet noir, pigeon ramier, rougequeue noir et tarier pâtre.
Depuis 1999, la population d'oiseaux est en décroissance rapide. Selon la Ligue pour la protection des oiseaux et la fédération des chasseurs, le nombre d'oiseaux, des espèces sur lesquelles porte l'étude, aurait diminué de 45 % sur la période 1999-2005.
Poissons
On trouve :
- ablettes,
- blennies fluviatiles,
- brèmes et brèmes bordelières,
- brochets (Esox Lucius, un brochet de 113 cm a été pris en novembre 2005 à Veyrier-du-Lac),
- carpes (une carpe de 42 kg et d’un mètre de long vient se nourrir dans les roselières de Saint-Jorioz),
- chabots,
- chevesnes, corégones, (Coregonus lavaretus ou féra),
- gardons (rutilus rutilus), goujons (cotus gobio),
- lottes de rivière (Lota lota),
- ombles chevalier (Salvelinus alpinus),
- perches (Perca fluviatilis, appelée localement perchat, perchot ou perchaude),
- tanches,
- truites fario (Salmo trutta fario) et truites (Salmo trutta lacustris, une truite de 5,1 kg et de 82,5 cm a été prise vers la plage de Menthon-Saint-Bernard). Les truites se reproduisent dans les affluents du lac.
Cependant la ressource piscicole est assez faible, puisque elle est estimée entre 90 et 100 tonnes de poisson pour tout le lac, ce qui permet une pêche annuelle maximale de 30 tonnes à répartir entre pêcheurs professionnels et amateurs.
À la fin des années 1990, la découverte de silures dans le lac — aujourd'hui disparus — avait jeté l'émoi au sein de la communauté des pêcheurs.
Mammifères, batraciens, reptiles, invertébrés
- Les mammifères : musaraigne aquatique, musaraigne de Miller (rare), campagnol et surmulot (très nombreux), castor (au Bout-du-Lac dans la réserve, ils ont été réintroduits en 1973 en Haute-Savoie).
- Les batraciens : grenouille rieuse, grenouille rousse, crapaud commun.
- Les reptiles : vipère aspic, couleuvre verte et jaune, couleuvre d'Esculape (aquatique), couleuvre à collier, couleuvre vipérine (aquatique), orvet, salamandre commune
- Le zooplancton : les crustacés (copépodes (cyclops), cladocères (daphnies) et gammares), les vers (rotifères et annélidés), les cilliés (protozoaires).
- Les bivalves : anodontes, moule zébrée venue de la mer caspienne, corbicula fluminea venu d'Asie et qui envahit le lac.
- Les mollusques : limnées dont une des espèce est porteuse du cercaire, parasite à l'origine de la puce du canard.
- Les cnidaires : hydres, plus rarement des méduses d'eau douce.
- Les protozoaires : ophrydium versatile en association avec l'algue chlorelle.
- Les vers : tubifex que l'on trouve en bas de certains tombants, piscicola sangsue que l'on voit souvent sur les brochets, glossiphonie une autre sangsue.
- Les bryozoaires : christatella.
- Les crustacés : écrevisses américaines et écrevisses californiennes ; argulus, petit crustacé parasite muni de pièces buccales acérées pour s'accrocher aux poissons comme le brochet.
Flore
Les réserves naturelles (cf ci-dessous) accueillent une grande variété d’espèces, au Bout-du-Lac, on a dénombré 476 espèces végétales dont 17 orchidées, au Roc de Chère, c’est 508 espèces végétales dont 28 orchidées.
- De 0 à 1,50 m de profondeur, on trouve les plantes émergentes, les racines ou rhizomes sont dans la vase mais les appareils reproducteurs sont aériens, telles : iris des marais, laîche, massette, roseau, scirpe.
- De 0,30 à 3,50 m de profondeur, on trouve les plantes à feuilles flottantes. Les racines sont dans la vase, la partie « aérienne » reste au ras de l’eau, telles : nymphéa blanc, nénuphar jaune, renouée aquatique (rare).
- De 1 à 6 m, on trouve les plantes immergées. Parfois on peut voir leurs fleurs en surface, telles :
- le phytoplancton :
Roselières
En 1928, année de l’étude de Marc Le Roux sur la faune et la flore du lac, les roselières s’étendaient sur 180 ha (1,8 km²). En 1976, elles n’étaient plus que sur 16 ha (0,16 km²) et cela s’est encore un peu amenuisé à notre époque même si des mesures ont été prises comme la création de la réserve naturelle du Bout-du-Lac, les restrictions de navigation, la plantation de pieux, etc.
La principale roselière est celle du Bout-du-Lac, il y ensuite celles de Saint-Jorioz et d’Annecy-le-Vieux au petit port.
La roselière est un élément important de la vie du lac, c’est en effet une zone d’eau peu profonde où l’eau se réchauffe très vite et où la vie permet de prospérer. D’abord les plantes aquatiques qui vont permettre aux animaux de se nourrir, mais également de se cacher et se reproduire.
Elle joue également un rôle dans la propreté du lac, à la façon d’une station d’épuration : elle filtre les matières et permettent leur décantation. De plus, les plantes comme les roseaux assimilent dans leur tissus des polluants comme le phosphore, le nitrate, mais également le cyanure ou des hydrocarbures.
Histoire
Le lac est apparu il y a environ trente mille ans vers la fin de la 4e période glaciaire, dite glaciation de Würm, pendant longtemps le niveau du lac était plus bas de 5 à 7 mètres. Une sorte de trottoir, surnommé « la baleine », fait le tour du lac sauf sous le roc de Chère qui plonge directement à 40 mètres sous le niveau de l'eau.
Le lac d'Annecy possède plusieurs exemples de cités lacustres, villages préhistoriques du Néolithique et de l'âge du Bronze final, implantés tout autour du lac (à Annecy-le-Vieux, Annecy, Sevrier, Saint-Jorioz, Talloires, etc.). Le niveau du lac était plus bas à l'époque et les pilotis que l'on a retrouvés, notamment non loin de l'île aux Cygnes, étaient des pieux enfoncés dans le sol servant d'armature verticale aux cabanes. Cette hypothèse a été confirmée par une datation très précise à 3 783 av. J.C. attestant d'une occupation des marais de Saint-Jorioz avec un niveau inférieur de trois mètres et par la découverte à Sevrier d'un four de potier encore en place au fond du lac.
Ces vestiges montrent que des populations occupaient déjà le bord du lac depuis le début du néolithique. Une salle entière du Musée-Château d'Annecy est consacrée. à ces populations. Dès -5600 des chasseurs-cueilleurs sont présents, puis entre -4300 et -900 av. J.-C., ils ont été rejoints par des cultivateurs, des pêcheurs, des artisans bronziers et des potiers. En -1800 (âge du bronze), le lac a encore un niveau inférieur de 2,50 m à celui d'aujourd'hui; c'est l'époque où commence une occupation intensive de ses berges. En -1200, suite à une longue période de sécheresse, le niveau du lac est inférieur de 4 mètres à celui actuel, ce qui fait apparaître l'île de Chatillon (170 m de long sur 70 m de large, aujourd'hui sous l'eau. Les pêcheurs qui l'occupaient nous ont laissé une pirogue taillée dans un tronc de chêne datant de -900 av. J.-C. Cinquante ans plus tard en -850, c'est le début de l'âge du fer, une période où le climat devient plus froid et plus humide partout en Europe et lors de laquelle les villages lacustres sont abandonnés. Le niveau du lac d'Annecy se retrouve à un mètre au-dessus du niveau actuel, il s'étend alors sur une grande partie de la plaine des fins jusqu'aux premiers coteaux.
Les tribus gauloises Allobroges occupèrent très tôt les préalpes des pays de Savoie, les rives du lac d'Annecy et les terres environnantes, certainement dès le début du IVe siècle av. J.-C. et peut-être même avant. Après leur victoire, les Romains s’installent à partir de la fin du Ier s. av. J-C sur la rive nord du lac d’Annecy, dans la plaine des Fins, et fondent le Vicus de Boutae ou Bautas (la « cité des bœufs », future Annecy).
Lors de l'hiver 1573, alors que le lac est entièrement gelé, un riverain mesure entre le hameau de l'Étraz et le rive d'en face une largeur de 2 431 aunes.
En 1640, les eaux envahissent les bords immédiats du lac et les capucins organisent une procession pour implorer la clémence divine.
En 1655, la ville est envahie par les eaux qui submergent le puits Saint-Jean.
Lors du printemps 1711, petite époque glaciaire, le niveau du lac monte de 3,10 mètres au-dessus du niveau actuel, causant des inondations catastrophiques et d'énormes dégâts. Une partie des remparts s'effondre : « le lac a tellement enflé qu'il inonda les plaines voisines ».
En 1780, Horace Bénédict de Saussure est mandaté pour mesurer la profondeur du lac. Il effectue 47 sondages et trouve 180 pieds au Boubio soit 62 mètres.
En 1840 :
- Les inondations sont très importantes et la ville n'est accessible que par bateau.
- Début de l'activité du Chérubin (puissance 10 cv, 100 passagers), bateau acheté d'occasion à Lyon après une longue carrière sur le Rhône. Vieux bateau-vapeur en bois, il navigua de juillet 1840 à août 1844, pour un service de voyages. Il remorquait des barques à voile, embarquait une centaine de passagers et enfumait les rivages.
En 1843, après une importante réparation le Chérubin rebaptisé Le Dauphin reprend du service.
En septembre 1844, le Dauphin, qui n'avait pas de quille et une coque pourrie, finit par craquer sous le poids des ans.
En 1860 :
- Un article de la Revue Savoisienne estime la profondeur moyenne à 40 mètres, et le volume d'eau contenu dans le lac à 1 120 millions de m³. Il est alors estimé qu'il pourrait être entièrement comblé dans cent mille ans.
- En septembre, le lac reçoit la visite de Napoléon III et le couple impérial est ébloui par la beauté du lac.
En juin 1861, début de l'activité du bateau à vapeur Couronne de Savoie, (32m x 3,90 m, 30 tonnes, 24 cv, 400 passagers), offert par à la ville d'Annecy, par Napoléon III. Sa propriété et sa gestion étaient municipales et sept débarcadères furent construits au frais de l'État par les Ponts et Chaussées pour l'accueillir dignement, à Veyrier, Menthon, Talloires, Doussard, Duingt, Saint-Jorioz et Sevrier. À Annecy, le chenal du petit port est ouvert.
En 1862, les travaux de Sadi Carnot permettent de rehausser le niveau du lac d'un mètre (côte 446,90 m).
En novembre 1863, le préfet publie le premier règlement de police, codifiant la navigation des bateaux de croisières et de transport de marchandises sur le lac.
En 1864, une révision du règlement de police est publiée.
Au printemps 1873, la Compagnie de navigation du lac d'Annecy est fondée par une poignée d'entrepreneurs locaux.
En mai 1874, début de l'activité du bateau à hélices à coque en fer L'Allobroge (26 m x 4 m, 15 tonnes, 24 cv, 150 passagers). Il livra une farouche concurrence au Couronne de Savoie municipal : guerre de prix et des horaires et même bagarres entre équipages.
Le 4 décembre 1876, l'altitude du lac est officiellement fixée à 447,07 mètres après une série de 252 observations dont la moyenne donnait 448,02 mètres.
Lors de l'hiver 1880, le lac connaît son avant-dernière glaciation importante.
En mai 1886, la Compagnie des bateaux à vapeur sur le lac d'Annecy est fondée avec un capital de 120 000 francs et remplace la CNLA dissoute. La nouvelle compagnie récupère l'Allobroge, rachète le Couronne de Savoie pour 65 000 francs.
En juillet 1887, début de l'activité du bateau à aubes Le Mont-Blanc (40,2 m x 9,20 m, 32 tonnes, 120 cv, 350 passagers).
Lors de l'hiver 1891, le lac connaît sa dernière glaciation importante. Il est complètement gelé du 31 décembre au 13 mars.
En 1898 :
- Une mesure de la surface trouve 2 800 hectares, alors qu'après la Première Guerre mondiale, une nouvelle mesure trouve 2 759 hectares pour la surface et 65 mètres pour la profondeur maximale.
- En décembre, à cause du brouillard, il s'ensabla près du port de Sevrier.
En juillet 1900, L'Allobroge fut coulé à quai par des gamins qui avaient ouvert un robinet de vidange. Il est renfloué après beaucoup d'efforts.
En 1902, dans le Dictionnaire géographique et administratif de la France, il est donné les chiffres suivants : altitude 446,52 mètres, surface 2 704 hectares, volume 1 123 5 millions m³, profondeur maximale 64,70 mètres avec un abîme de 80,60 mètres au Boubioz, longueur 15 km, moindre largeur 800 m entre Duingt et Talloires, plus grande largeur 3 350 mètres au niveau de Sevrier, périple 36 km, épaisseur des boues du fond du lac 50 à 55 mètres.
En septembre 1906, la sécheresse fait reculer le lac de 150 m avenue d'Albigny.
En 1908 :
- La commune de Doussard mène une bataille pour que son débarcadère porte le nom de « Bout du Lac » en remplacement de « Lathuile », estimé trop préjudiciable à l'image de la commune.
- En décembre, l'eau de la source du Boubioz est en partie captée.
En mai 1909, début de l'activité du bateau à aubes France (47,23 m x 12 m, 40 tonnes, 350 cv, 700/800 passagers grâce à son triple pont, 23 km/h, coût 250 000 francs).
En 1918, les eaux submergent l'avenue d'Albigny.
En 1944, les eaux submergent l'avenue d'Albigny, il s'agit de la plus importante inondation depuis 200 ans : « La préfecture est changée en île et la foire baigne dans l'eau ».
En septembre 1947, la sécheresse fait reculer le lac de plus de 150 m avenue d'Albigny. Cette année-là fut « une année de disette sans moissons ni vendanges ».
Lors de l'hiver 1963, le canal de Vassé gèle ainsi que la baie de Talloires et la presuq'île de Duingt.
Un jour de l'hiver 1971, le vieux France coule mystérieusement. Son épave qui repose au fond du lac attire depuis les plongeurs passionnés.
En mai 1984, début de l'activité du Libellule, grand catamaran de croisières (60 m x 12 m, 2x210 cv, 595 passagers). Il s'agit du plus important bateau mis en service sur le lac d'Annecy. Il a été réalisé en près d'un an par des entreprises locales. L'inauguration a eu lieu le 28 mai 1984 avec comme parrain l'acteur Jean-Claude Brialy et la comédienne Marie-José Nat. Le réalisateur Claude Chabrol était aussi présent.
En juillet 1996, un important tremblement de terre agite la masse d'eau et en décembre de la même année, un glissement de terrain subaquatique se produit à la Puya.
En août 2003, une tempête particulièrement forte, coule plusieurs embarcations.
Le Libellule à Annecy, France, été 2004
Ports et bases de loisirs
- Cercle Nautique d'Annecy.
- Port des Marquisats à Annecy, 271 anneaux d'amarrage.
- Port d’Albigny à Annecy-le-Vieux, dispose de 214 anneaux d'amarrage.
- Base nautique du petit-Port à Annecy-le-Vieux.
- Base nautique du port des Champs à Veyrier-du-Lac, 76 anneaux d'amarrage.
- Port et base nautique du Port à Menthon-Saint-Bernard, 10 bouées d'amarrage.
- Port de Talloires à Talloires.
- Port d'Angon à Talloires.
- Base nautique de Glière à Doussard, 100 anneaux d'amarrage.
- Port et base nautique de La Nublière à Doussard.
- Port de Duingt, 60 anneaux d'amarrage.
- Port et base nautique de Saint-Jorioz, dispose de 342 anneaux d’amarrage.
- Port et base nautique de Sévrier, 380 anneaux d'amarrage et parking à terre.
Débarcadères
À l’époque des vapeurs à aubes, 12 débarcadères furent construits autour du lac : Annecy, Beau-Rivage, Sévrier, Saint-Jorioz, Duingt, Bredannaz, Doussard-Bout du Lac, Angon, Talloires, Menthon-Saint-Bernard, Veyrier, Chavoires. Depuis certains ont disparu : Beau-Rivage, Bredannaz, Angon, Chavoires
Plage d’Albigny avec le Mont Veyrier
Plongée sous-lacustre
Le lac permet la pratique de la plongée sous-marine en de nombreux endroits et à diverses profondeurs, été comme hiver (eau à 5 °C). Des commerces spécialisées possèdent des écoles et il existe bon nombre d’associations tout autour du lac. Des sites archéologiques lacustres et des épaves (notamment le France qui repose à -42 mètres) peuvent ainsi être visités.
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